Vous avez accepté d’être juré aux Trophées de la Com. Sud-Ouest. Pour quelles raisons ?
Être jurée de la 8ème édition des Trophées de la Com, c’est d’abord l’opportunité de se réunir, de se rencontrer entre passionnés de communication. Il me paraît essentiel, d’autant plus après cette période tourmentée, de créer du lien, du partage mais aussi de découvrir et d’encourager les projets innovants.
Est-ce votre première expérience en tant que juré dans un concours de campagnes de com ?
En effet, c’est ma première participation et je suis impatiente de découvrir les projets qui seront en compétition. Le Vendée Globe vient de s’achever et je suis déjà en train d’imaginer la suite. C’est une phase de veille, de sourcing, que j’estime essentielle. J’aime donc découvrir les innovations et j’essaie de les projeter sur l’événement que j’ai la chance d’organiser.
Pour leur 8ème édition, les Trophées sont placés cette année sous le signe du Grand 8. En rapport avec votre métier et l’univers de la communication, qu’est-ce que cette thématique vous évoque ?
Ces deux dernières années nous avons connu nous autres organisateurs d’événements et donc communicants, des sensations fortes c’est le moins que l’on puisse dire ! Il a fallu sans cesse nous adapter, nous réinventer, faire preuve de résilience. En tout état de cause et de manière plus générale, lorsque l’on gère un événement tel que le Vendée Globe, il faut être prêt à gérer tout type de situations et donc faire preuve d’agilité et de souplesse.
Quel a été votre plus grand frisson en tant que communicante ?
Il y a eu plusieurs moments forts au cours de ce dernier Vendée Globe. S’il ne fallait en retenir que deux, je dirais tout d’abord que le maintien de l’événement, dans le contexte sanitaire que nous venons de traverser, fut en soit un véritable défi. Il va sans dire qu’il a fallu convaincre et rassurer l’ensemble des acteurs concernés, institutions, partenaires, teams et skippers. Plus que jamais j’ai pu expérimenter l’importance de la communication « institutionnelle » afin de faire aboutir un projet aussi complexe soit-il.
Ensuite, je citerais le sauvetage de Kevin Escoffier par Jean le Cam, qui a eu un fort impact médiatique. Ce type de situation est considéré comme « crise majeure », ce qui entraine la mise en place d’une procédure très spécifique et encadrée en terme de communication interne au sein de l’organisation elle-même mais aussi vis-à-vis des teams, que de communication externe vers les médias. Nous avons pu annoncer un dénouement heureux et c’est une chance. Néanmoins, la période d’incertitude que nous avons traversé fut terrible et nous a aussi rappelé que cette course n’était pas comme les autres.