Vous avez accepté d’être juré aux Trophées de la Com. Sud-Ouest. Pour quelles raisons ?
Parce qu’il est toujours intéressant de découvrir de nouveaux talents, de nouvelles idées et que l’approche régionale de ce concours me semble être dans l’air du temps. J’ai participé à de nombreux jurys mais je suis séduit par cette volonté de proximité et de local. Le partage et l’échange avec la nouvelle génération sont importants également.Et j’apprécie beaucoup notre président du jury, Gildas Bonnel, ce qui ne gâche rien ! J’ai un grand respect pour lui.
Est-ce votre première expérience en tant que juré dans un concours de campagnes de com ?
Non, ce n’est pas ma première expérience. J’adore débattre, j’aime le partage et les échanges pour défendre ses opinions ou ses convictions. Dans tous les jurys auxquels j’ai participé,français ou internationaux, il y a toujours ce moment où l’on doit trancher, décider pour l’un ou pour l’autre…s’engager et convaincre. C’est là que cela devient intéressant, excitant même, j’aime ces moments là.
Certains cas font consensus, mais d’autres sont plus difficiles à juger. Alors, il faut y aller et défendre son choix face à des professionnels qui ont aussi leurs arguments. Et cela peut parfois être long, très long, avant de désigner le vainqueur. Mais ces joutes verbales sont passionnantes, on finit par défendre son « chouchou » comme s’il était de notre famille!
Pour leur 8ème édition, les Trophées sont placés cette année sous le signe du Grand 8. En rapport avec votre métier et l’univers de la communication, qu’est-ce que cette thématique vous évoque ?
Pardon pour l’anglicisme, « Up & down »… c’est ce qui me vient en premier. On peut monter très haut et se retrouver très vite tout en bas. Ce n’est jamais gagné… Je pense aussi aux émotions, fortes parfois, que peuvent procurer ces métiers de la communication, de la création. Les longues heures de réflexion, de création, de doutes, etc… Cet engagement et cette volonté, aussi, qu’il faut avoir pour porter une campagne.
Quel a été votre plus grand frisson en tant que communicant ?
Sans aucun doute l’opération que j’ai mené pour Mélanie, une jeune femme trisomique qui voulait présenter la météo à la télévision. #MélaniePeutLeFaireOn a relevé le challenge… après une campagne éclair complètement dingue, Mélanie a présenté la météo sur France 2 au 20heure. Au moment de la diffusion, j’étais en ligne avec le directeur de la chaîne… on pleurait d’émotion devant l’écran.
Une évolution dans votre pratique professionnelle à partager avec nous ?
L’engagement a toujours fait partie de ma carrière professionnelle. La quête de sens et de valeur, cela fait longtemps que j’essaye d’intégrer ces sujets, dans mes productions, dans mes choix. C’est aujourd’hui un moteur permanent. La transmission également.
Mes nouvelles fonctions de Président de l’IAA en France (International Advertising Association), vont me permettre d’aller plus loin, au travers de l’association IAA, et de mettre en avant tous ces sujets pour l’ensemble de notre industrie.