Rencontre avec Corine Got, membre du jury 2018 des Trophées de la Com. Sud-Ouest

Rencontre avec Corine Got, membre du jury 2018 des Trophées de la Com. Sud-Ouest et directrice générale de Hill+Knowlton Strategies

Directrice générale de Hill+Knowlton Strategies depuis septembre 2005, Corinne Got a accepté d’intégrer le jury des Trophées de la Com. Sud-Ouest pour cette édition 2018. Une expérience qu’elle a déjà vécu à plusieurs occasions.

 

 

– Comment vit-on le rôle de juré la première fois ? 

Corinne Got : Avec sérieux ! Etre juré prend du temps, cela demande beaucoup d’attention, je ne m’engage donc pas à la légère. Mais c’est toujours un honneur d’être sollicitée. La première fois, c’était en 2016 et ensuite, on m’a proposé de faire partie du jury du Festival international de la créativité à Cannes. Le Cannes Lions est une consécration dans notre profession, j’étais très flattée mais stressée aussi car le jury est mobilisé une semaine non-stop avec des journées à rallonge. En amont, les jurés reçoivent au mois de mai plusieurs centaines de dossiers à examiner. Je pense qu’il n’y a pas de formation plus complète !

– Après Cannes, Bordeaux ?

C.G. : Ayant collaboré autrefois avec Marie Dubois, la présidente de l’Apacom, j’ai tout de suite répondu présente lorsqu’elle m’a parlé des Trophées. Cela répond à mes envies de découvertes. Curiosité d’abord pour la dimension régionale, qui est sans doute différente de notre vécu parisien, et ensuite pour la richesse des catégories. J’ai plutôt une expérience relations publics et corporate, je suis donc très impatiente de découvrir toutes les campagnes proposées. La diversité est toujours intéressante !

– Vous dirigez une agence à dimension internationale, quelles évolutions constatez-vous ?

C.G. : Les frontières deviennent très floues entre tous les métiers, il y a une reconfiguration importante qui se dessine dans la communication. Derrière les campagnes globales, marquées par une forte digitalisation, le « earned » devient le critère principal. Nous devons tous faire bouger les lignes et redéfinir nos interventions. Participer en tant que juré permet justement de mesurer ces évolutions. En tout cas, j’ai hâte d’être aux Trophées en novembre, je vais apprendre énormément !

 

Propos recueillis par Claire Goutines.